Ma fleur du sud
Je te confie ici que le temps me soigne et me guérit
Il m’abîme aussi un peu et cultive ma
FO – LIE

Alors ne te fâche pas, ne te fâche plus
Si je me saigne tous les jours,
Ne t’inquiète pas, mes veines ne sont pas d’accord
Me vide les tripes sur du papier,
Me remplis la tête et me la purge à coup d’écriture
Tel un artiste en carton mâché
Au sommet de son art qui court,
Un élastique collé au cul
Il est où le mur ? Il est où le mur ?
Derrière toi pauvre con ! Derrière toi pauvre con.

Et tu as touché à mon cœur
Tu as touché à mon cœur
Qui bat encore
Le tien bat loin de moi.
Pour combien de temps, combien de mots, d’images
De ton regard, de ton sourire, de ta personne

Tu es devant moi
Ma fleur du sud
Et je te confie ici que le temps me soigne et me guérit
Il m’abîme aussi un peu et cultive ma
FO – LIE

Il nous rapproche et me donne l’occasion de te descendre
De ton piédestal ou d’y monter avec toi.
Une belle histoire d’amour en somme
Sauvage, cruel, tendre.
Une tige une fleur
Une tige une fleur
Une autre tige une autre fleur
Un bouquet

Ma fleur du sud,
De ton pays d’origine allongé
Sur les rives du pacifique sud
Aux commandes de ce voyage
Tu m’invites à parcourir
Ses rides montagneuses
En direction de la haute barrière de l’Aconcagua.
Tout en haut au sommet arrivé,
A plus de 600m d’altitude
Frontières invisibles
Silences des grandes étendues
Je me suis retourné, j’ai cru te reconnaître
Mais tu avais disparu.

Une tige une fleur
Une tige une fleur
Une autre tige une autre fleur
Un bouquet

Une tige une fleur
Une tige une fleur
Une autre tige une autre fleur
Un deuxième bouquet