BaBoche : « L’eau de Vie »

Né le 08 avril 1878 à Quincyjonestown, le petit BaBoche a vécu son enfance dans le froid et la rigueur des hauts plateaux lorrains.

Pur produit des aciéries de Pompey, il est le fils d’un bureaucrate futur postier, et d’une mère sténodactylographe au four et au moulin.

Proxénète à 18 ans, BaBoche s’engage par la suite dans les armées pour faire toutes les guerres (merci Francis !!!)

Survivant des deux premiers conflits mondiaux, c’est en revenant du Vietnam dont il est vétéran que BaBoche s’intéresse à la chanson.

Agent du KGB pendant la guerre froide, c’est tout naturellement que Baboche sort sa guitare sèche à la fin des Kominterm du parti pour enthousiasmer ses collègues agents sur ses propres compositions mais aussi sur des reprises de Georges Brassens, Serge Gainsbourg et Alain BASHUNG.

C’est à cette époque qu’il rencontre deux frères musiciens travaillant pour les services secrets polonais en lien très étroit avec les arcanes du gouvernement de Lech Walesa.

Entre ces trois-là, s’ensuit une collaboration fastidieuse mais fructueuse puisque ce trio baptisé « LES BAMBROZIAKOCHE » ne sort pas moins de plus de 22 albums dont 8 live de 1962 à 1981. On pointera du doigt ici le non moins fameux live mythique au palais du gouverneur à Varsovie devant la fine fleur de l’époque : Mikhaïl Gorbatchev, Georges Marchais, Henri Krasucki et le jeune communiste Philippe LAJOINIE de 12 ans son cadet.

La légende raconte d’ailleurs que John Lennon et Paul Mc McCartney ont assisté à ce concert en présence de Marlon Brando, Éric Cantona, Bob Marley, Georges Brassens, Pierre Richard, Jacques Daniel, Ringo STAR, Pascal Prau, P.J Harvey, Fred Chichin, Gérard Holtz, Margaret Thatcher, Catherine Ringer, Samantha Fox et Sabine Paturel.

Suite à l’élection de François MITERRAND en mai 1981, les trois compagnons redemandent la nationalité française non pas pour échapper au fisc russo-polonais, mais bien par amour de la liberté et de la France.

Après avoir fêté le retour de la gauche au pouvoir en remontant les champs Elysée dans un char soviétique avec à son bord Pierre Joxe et Pierre Mauroy, les trois comparses participent à la création du ministère du temps libre.

Mythe ou réalité ? On raconte même dans les salons parisiens que les trois amis ont joué en 1984, le titre HALLELUJAH de Léonard COHEN à l’église Saint Jacques d’Amiens à l’occasion du baptême du petit Emmanuel MACRON alors âgé de 7 ans.

Le retour de la gauche au pouvoir marque tout de même un coup d’arrêt pour le trio « BAMBROZIAKOCHE » qui n’apparaît plus que dans quelques « Garden party » de l’Elysée. Le groupe s’embourgeoise et s’encanaille au chevet d’une France où l’acier lorrain perd de sa superbe.

Sali par une vieille histoire de corruption et de conflit d’intérêt, les trois compères décident de raccourcir leur nom de « BAMBROZIAKOCHE » à « BABOCHE », véritable coup de maître (certain dirait même coup de génie) puisque celui-ci est un alcool québécois de contrebande ouvrant ainsi à BABOCHE le marché ô combien lucratif du Québec.

Sentant un retour du nationalisme à l’image de ses années de jeunesse de 1895 à 1914, c’est tout naturellement que le groupe, avec son spectacle « Dans de beaux draps » créé en 2021, n’envisage de jouer, que dans son canton, car il pressent non pas un retour du nationalisme ni même du régionalisme mais bien un retour encore plus rétro centré sur le communalo-cantonalisme.

Ainsi, ils joueront partout où ils seront ! Pourquoi pas chez vous d’ailleurs ! A bientôt !